Heu… Oui mais non!

Je ne vous l’ai jamais dit, mais je partage quelque chose avec MCPT.

Il y a 3 ans, juste avant le début des essais et pendant une courte période de chômage, Je faisais passer le temps en participant à des concours sur le net (d’ailleurs c’est affreusement addictif, on passe son temps à guetter les résultats).

Et vu que je pensais tomber enceinte sous peu, je participais surtout à des trucs avec des lots « grossesse »/ « bébé ». J’ai même gagné quelques trucs: une chancelière pour poussette qui moisi dans son emballage, une ravissante tenue de nouveau-né qui attend toujours le nouveau-né à mettre dedans, des produits… J’ai un carton secret sur une étagère. J’ai dû mettre de l’anti-mite, c’est réconfortant.

Mais il y a un truc que j’ai reçu et que j’ai utilisé. Enfin, vu que c’est un bouquin, je l’ai lu. D’après mes souvenirs, ça s’appelle « naissance naturelle », ou des trucs dans le genre. Moi je pensais que ça causait d’homéopathie ou des bidules du style, mais absolument pas.

Pour vous faire comprendre le contexte, c’est un bouquin qui a été écrit par une sage-femme américaine a priori célèbre. Cette sage-femme officie dans une petite ville au milieu de nulle part. La particularité de cette petite ville (d’après ce que j’ai compris), c’est qu’elle a été fondée pendant les années hippies, par des hippies, pour des hippies. Avec des générations de hippies. Des personnes plutôt réticentes à accueillir la technologie et plutôt pour accueillir le THC (mais ça, c’est mon interprétation).

Bref, dans cette petite ville, pas de cliniques ou de trucs du genre. Et l’approche de la grossesse et des naissances est très nature. Il y a actuellement là-bas une maison de naissance médicalisée connue pour l’approche naturelle de l’accouchement. Mais la plupart du temps, les femmes désireuses de mettre leurs enfants au monde sans produits ou matériel plus ou moins inquiétants ne vont pas dans cette maison de naissance.

Elles viennent de partout dans le pays (le taux de césarienne horriblement élevé aux USA y étant peut être pour quelque chose), elles séjournent chez l’habitant durant la fin de la gestation et appellent une des sf au moment voulu et accouchent chez leurs hôtes.

Je me souviens qu’il y a même l’histoire d’une ex-pmette allemande qui a laissé tombé et est tombée enceinte sur le (très) tard pendant un long trip aux US.

Voilà pour la présentation. Et avant de continuer, je voudrais préciser que je ne voue pas un culte particulier à la péridurale (même si j’aurais tué sans problème tous les enfants d’une classe de cp pour l’avoir) et que je ne prends pas du tout pour des cinglées celles qui remplissent une piscine dans leur salon et font venir une sf pour accoucher chez elles. Même je suis plutôt admirative. Et j’aurais bien aimé vivre ça d’ailleurs.

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Mais le contenu de ce livre, bordel, c’est du lourd.

Il y a des écrits de la fameuse sf mais beaucoup beaucoup de témoignages des personnes qui y ont eu recours. Certains témoignages sont assez vieux (plusieurs décennies), d’autres plus récents. On y apprend beaucoup de choses sur l’avancé du travail et le col, et même sur le pouvoir du psychologique.

Hein que le psychologique ça vous rappelle des trucs?!

Bon, je ne me souviens pas de tout, je vous rappelle que ça fait 3 ans que je l’ai lu. Mais il y a deux trucs qui m’ont vraiment, mais vraiment beaucoup marquée. Excusez d’avance mon manque de foi.

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Le premier truc, c’était le témoignage d’une femme pour qui le travail était très long et n’avançait pas assez vite. Il me semble que les contractions étaient assez peu homogènes et elle commençait à fatiguer grave. Alors au bout de quelques heures, ni une ni deux, qui c’est qui débarque? Une autre gonzesse qui a accouché la veille ou l’avant-veille, et c’était pas la frangine ou la copine de l’autre.

Déjà vous remarquerez que la nouvelle maman avait pas grand chose à foutre chez elle. Quand elle a entendu qu’une parturiente était en difficulté, elle a sauté dans ses charentaises pour venir la secourir.

Oui, mais comment donc la secourir? Ben en se foutant à poil, pardi!

Enfin, à poil… je suis mauvaise langue, en vrai elle a gardé sa culotte et sa grosse protection hygiénique de post-partum. Et puis tout naturellement, elle est venue s’allonger contre la nénette qui tentait de pondre tranquille. Et comme ça, toutes les deux enlacées, elles ont kiffé grave leurs mères en partageant avec beaucoup de bonheur de bonnes vieilles contractions. Des contractions en cœur, quoi. Bien plus efficaces quand on est au moins deux à se frotter a priori.

La première tentait d’expulser son bébé et la seconde expulsait ses lochies. Le témoignage affirme que nibards contre nibards, tout a avancé vachement plus vite et l’union des deux corps se tordant de douleur a permis le succès de la mise-bas.

Celle qui avait déjà accouché expliquait qu’elle sentait bien chaque contraction et l’expulsion du sang et des caillots.

MIAM! Maintenant que vous le savez, n’hésitez pas à tenter l’expérience avec votre belle-soeur, la voisine ou la boulangère. Et à oilpé mesdames, hein! (Par contre, pensez aux bâches.)

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La deuxième histoire est succulente également. Y’avait une nénette qui galérait encore, mais cette fois ci c’est le col qui voulait pas s’ouvrir. Et un truc qui est efficace sur les contractions et l’ouverture du col, c’est les gros palots. Donc, la sf conseille à la dame de bon gros roulages de pelles pour dilater tout ça (enfin, elle se propose pas, hein. Il s’agit de faire ça avec son/sa partenaire). Alors bon, moi qui associe la soupe de langues a un truc plutôt érotique, je trouve ça assez étrange de le faire au cours d’un accouchement. Et puis y’a risque de mordre la langue du partenaire toutes les trois minutes, quand même. Mais pourquoi pas. (Pensez à votre haleine après une nuit à haleter.)

L’autre truc naturel que la sf conseille vivement à ce moment là, c’est le tripotage intensif de mamelons. Ça produit je ne sais quelle hormone (comme si le nouveau-né tétait) et ça travaille grave entre les jambes.

Du coup, le monsieur de la dame propose de donner de sa personne (sympa!). Mais lui, après les palots qui puent de la gueule, ça le gave de tournicoter les tétons pendant des plombes entre ses doigts, alors il préfère… téter son épouse. Hum.

Bon, admettons. Même si j’ai du mal à imaginer qu’on puisse subir la succion de son époux en plein accouchement sans avoir envie de le coller au mur… Après tout, si la dame supporte et qu’elle n’est pas gênée par le regard intermittent d’une tierce personne… Ben tant mieux pour eux, ils auront des trucs à raconter à leur prochain apéro dînatoire.

Sauf que!

Sauf que quelqu’un d’autre est là et veut vraiment aider la dame aussi. Oui, y’a un pote qui traîne dans le coin. Et comment va-t-il aider le second monsieur? Mais oui pardi! Si madame a deux seins c’est quand même pas pour rien!

Aller! Tout le monde s’y met! (Prenez un ticket et faites la queue.) Un mamelon dans chaque bouche! Et que ça suce, et que ça suce…L’extase pour la gonzesse, quoi!

Nan mais y’a que moi que ça choque????!

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Bon si on fait abstraction des machins vraiment trop chelous, c’est une lecture plutôt intéressante.

97 commentaires

  1. Tu lis des bouquins chelous 😉
    Et non, il n’y a pas que toi que ça choque. Entre le trip quasi lesbien et le pote qui aide au sucage des tétons…je crois que moi aussi c’est le second qui me dérange le plus.

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  2. J’avais déjà lu le fait de « sexualiser » un peu la naissance aidait pour supporter les contactions. Dans un truc genre orgasmic birth….. Mais pas sûre qu’en plein contactions ce ne soit pas hyper dangereux pour Monsieur!

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  3. Houla, je suis ultra pro-naissance naturelle mais là ça va loin quand même.
    Pour l’histoire du roulage de pelle j’ai l’explication, parait que si on se détend la mâchoire on détend le reste de son corps dont le col, mais j’ai aussi entendu dire qu’il suffisait de grignoter un petit qq chose. C’est quand même moins hard que le roulage de pelle.
    Et le tripotage de mamelons c’est « connu » aussi mais on a peut être pas besoin de 36000 personne pour le faire.
    Quand aux machins avec l’autre nana non là j’ai pas d’explication… hors celle de Maxélie.

    Ceci dit il y a des choses pour lesquelles je veux bien que le « c’est dans ta tête » existe. J’ai failli insulter la SF lors de mon accouchement quand elle m’a dit un truc style « il va falloir le laisser partir maintenant » mais étrangement j’ai accouché dans les minutes qui ont suivi.
    C’est comme quand je fais foirer mes cycles parce que je veux qu’ils tombent à telle date et pas une autre (enfin des fois ça marche) ou parce que j’ai eu un gros coup de blues…

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  4. Alors autant j’ai rien contre les accouchements naturels dans une structure encadrée autant les accouchements à domicile j’ai du mal. Bien-sûr que la très grande majorité des accouchements se déroulent sans souci mais quand il y a un problème que ce soit pour la mère ou pour l’enfant ça vire à la catastrophe en moins de 10 min… Bref j’ai déjà eu pas mal d’urgence sur des accouchements et vouloir faire ça hors structure me semble irresponsable.
    Après j’ai aucun souci avec le minimum de médicalisation, même si je sais qu’un accouchement sans péri me prend plus de temps, plus de présence.
    Pour tes histoire je comprends plus facilement la seconde, la stimulation du mamelon faisant sécréter de l’ocytocine (je l’ai utilisé en post partum pour aider à la délivrance du placenta, sur un accouchement inopiné à domicile) mais quand même…
    Bref je finirai cette longue réponse en disant qu’ils sont complètement barjo c’est ricains…

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    1. Mais voyons Ptit Bichon, la mort, c’est naturel. C’est que c’était le destin de la mère d’y rester en enfantant…
      Bref, d’accord avec toi: le tout médical, on ne le sait que trop dans nos parcours, cela peut repousser. Mais si on accouche comme nos grands mères, à la maison, il faudra se rappeler le taux de mortalité des femmes et des nouveaux nés…

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      1. Il y a quand même une nette différence de conditions de vie et de soins entre nos grands mères et maintenant. Il y a des pays où justement on encourage le retour de l’accouchement à domicile (accompagné par une SF bien sûr et sous condition que la grossesse se passe parfaitement bien… tout comme une SF qui fait des accouchements à domicile en France ne prend pas « n’importe quelle grossesse ») et où le taux de mortalité est moindre qu’en France. La France étant d’ailleurs mauvaise élève sur le taux de mortalité par rapport à ses confrères européens moins axés sur l’hyper-médicalisation.
        Il y a de quoi faire réfléchir quand même, non ?! 😉

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          1. Oui, en France aussi les SF qui font des accouchement à domicile sont équipées, et transfèrent en cas de souci. Par contre, elles sont très mal vue et on leur met des bâtons dans les roues… c’est triste.

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            1. Très peu de SF qui font des accouchements à domicile ont de réel accord avec un plateau technique. La plupart ne sont pas assurée car les assureurs refusent…
              Et surtout la plupart du temps les plateaux techniques sont trop loin des domiciles…

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              1. Je suis pour les salles de naissances « nature » et les maisons de naissances. Et je ne « médicalise » que si c’est réellement nécessaire dans ma pratique mais hors accouchement inopiné je me vois pas en faire en dehors d’une structure. Peut être parce que malgré ma courte carrière j’ai déjà vu des cas qui font fonctionner les surrénales à font la caisse…

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          2. Je connais peu le système anglais (je connais plus le système hollandais) mais si tout a été adapté pour faciliter l’accouchement à domicile pourquoi pas. Mais je pense quand même que c’est augmenter certains risques…

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        1. Je suis d’accord que parfois on médicalise trop une grossesse et un accouchement mais je pense que les maisons de naissances sont une meilleure réponse que les accouchements à domicile.
          Bien sûr que la plus grande partie des accouchements se passent bien et heureusement mais quid de celui qui se passe mal à domicile…

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          1. Mais il n’y a pas de maison de naissance en France (ou une ou deux ? En tout cas pas de quoi « fournir » tout le monde) mais je suis d’accord ce serai un bon compromis.
            Quand tu parles de « celui qui se passe mal » j’imagine que tu parles du décès de la mère et/ou de l’enfant. Bien sûr le risque zéro n’existe pas, bien sûr c’est une catastrophe pour la famille et il est probable que la culpabilité soit lourde à porter, cependant ce genre d’accident est très très rare et qui dit qu’il n’y aurai pas eu le même résultat à l’hôpital, là bas aussi le risque zéro n’existe pas.
            D’ailleurs je me répète mais le risque de complications est plus élevé en hôpital, alors dans ce cas je pourrai reprendre l’argument en disant que c’est irresponsable d’y aller (je ne le pense pas bien évidemment, c’est de la pure, mais gentille 😉 , provocation), je ne pense pas que ça suffise à interdire l’activité (parce que dans ce cas combien d’autres choses devrons nous interdire/imposer, le risque zéro n’existe nulle part, il y a des femmes qui décèdent suite à une hyperstim, on interdit pas les FIV).
            Bref je comprend tout à fait les réticences qu’on peut avoir face à cette pratique (et mon message n’est pas du tout agressif 😉 ) c’est juste que j’ai du mal à lire qu’on qualifie ça d’irresponsable alors que ça ne l’est pas (je parle bien d’accouchement accompagné de SF, pas des personnes qui décident d’accoucher sans assistance du tout, là effectivement j’ai plus de mal…). Une SF ne va pas prendre des risques inconsidérés juste parce que « ça fait bien de faire des AAD » elle met aussi sa vie en jeu en qq sorte.
            On en vient aux assurances (je répond ici ça sera plus simple) c’est justement le genre de bâton dans les roues dont je parle, les assureurs ont tellement augmenté leurs tarifs il y a qq années qu’elles ne peuvent plus payer effectivement, ce n’est pas un choix de leur part et ça a poussé beaucoup de SF à arrêter. Pour les autres elles ne se voyaient pas exercer leur métier autrement et je peux les comprendre.
            Et très peu travaillent avec des plateaux techniques effectivement, mais ce n’est encore une fois pas une décision qu’elles font, pour la majorité c’est simplement que les hôpitaux refusent de travailler avec elles. Ce qui ne les empêche pas heureusement de transférer des patientes si ça se passe mal.
            Bref j’espère que tu as compris que mon ton n’était pas du tout agressif 😉 c’est juste un débat très intéressant !
            (Pour celles que ça intéresse, vous pouvez essayer de trouver le film/reportage « entre leurs mains » qui montre bien ce qu’est le métier de ces SF qui font des AAD et toutes les problématiques qu’elles rencontrent.
            D’un point de vue personnel vous vous en doutez j’adorerais faire un AAD mais les conditions ne sont pas bonnes (pas de SF AAD vers chez moi, et quand bien même je considère que l’hôpital le plus proche ne l’est pas assez justement… voyez je ne suis pas inconsciente lol!

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            1. En Hollande ce système marche bien parce que tout leur système de santé va dans ce sens : les médecins sont ok avec ça (ce qui n’est pas le cas en France), les réseaux hospitaliers est beaucoup mieux « tissés » (en plus eux ils ont un pays plat, ça aide pour les « distances ») et ils ont des unités mobiles qui se tiennent à dispo. Dans ces conditions oui on peut avoir des AAD.
              En France on est loin de tout ça… Je trouve que le principe des maisons de naissance est à creuser, parce qu’il implique des accords avec un plateau technique et des médecins. Et qu’il réduit la distance et donc le temps de prise en charge.
              Pour avoir vécu quelques fois des situations d’urgence obstétricale je peux te dire que le temps est un facteur primordial.
              Il y a des choses à faire et matière à réfléchir sur notre manière de pratiquer les accouchements en France, sur ce fait je suis entièrement d’accord avec toi. D’ailleurs je m’adapte à la patiente qui est en face de moi (et quand je parviens à l’objectif de ma patiente comme un déclenchement où elle voulait pas la péri, je suis encore plus heureuse pour elle.)

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              1. Il faut aussi prendre en compte que tu travailles dans une petite structure où tu as le temps d’accompagner tes patientes. Dans les gros hôpitaux surchargés elles n’ont pas ce temps pour toi donc tu es juste surveillée par le monito et c’est à peu prêt tout. Pour mon accouchement j’ai dû voir 3 fois la SF, ça a été hyper médicalisé, personne n’a écouté mes souhaits. Bref je ne juge pas mais je me serai sentie plus accompagnée chez moi avec une SF qui ne s’occupait que de moi…. c’était mon rêve un accouchement à domicile. Tout le monde m’en a dissuadé en disant d’accoucher au moins une fois avant pour savoir ce que c’est et ça restera tout de même mon regret….

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              2. C’est sûr. C’est d’ailleurs pour ça que je ne pourrais pas bosser en niveau 3. J’ai besoin de petite structure où le rapport humain est privilégié. J’en reviens à mon idée que les maisons de naissance pourrait être un bon compromis. Tu n’avais pas de « petite » structure près de chez toi?

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    2. Tout dépend des conditions. On parle pas d’un accouchement sauvage au milieu des bois.
      Il y a des endroits où c’est très courant, et le taux de mortalité n’est pas pire qu’en France.
      Après, si ça tourne mal, faut vivre avec la culpabilité. J’imagine que quand on a fait ce choix, on s’en veut plus que quand c’est arrivé dans un milieu hospitalier.

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      1. Certes mais les endroits où ça se pratique (je pense notamment aux Pays-Bas, que je connais bien car une copine avait fait son mémoire dessus) c’est pas dans les conditions qu’on a en France.
        Et puis une hémorragie de la délivrance ou une procidence du cordon c’est pas prévisible. C’est déjà chaud en structure alors à domicile…
        Certes c’est rare mais risquer de mourir d’un accouchement en France de nos jours je tourne ça inconsidéré…

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              1. Quand même pas. Et puis ça traumatise la sage femme… C’est pour ça que souvent je me demande si ça vaut le coup de continuer et si je devrais pas plutôt faire fleuriste ou boulangère…

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              2. Moi ce qui me questionne, c’est qu’à l’époque de nos grands mères, elles auraient TOUT donné probablement pour ne pas souffrir et pour accoucher en toute sécurité. Mais les conditions faisaient que ça n’était pas souvent possible. Aujourd’hui, on veut accoucher comme dans le temps lontan (comme y dit kreol). Au final, on est donc jamais satisfait de ce qu’on a !! 😉

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  5. Alors bon moi, PB en puissance, je suis en train de tout mettre en branle pour accoucher sans péridurale, dans la position que je veux, sans médicalisation, en maternité de niveau 1. Par chance, j’ai une super petite maternité qui est tout à fait ok avec ça et qui travaille en collaboration avec le grand centre usine de niveau 3 qui est à 1/4h en ambulance. (maternité menacée de fermeture).
    Par contre, je pense qu’il ne faut pas « encombrer » les maternités de niveau 3 quand on vit une grossesse non à risque et qu’on a le choix d’aller en niveau 1 ou 2 : plusieurs professionnels de santé pensent que l’accident de Port Royal est lié à cet engorgement des grosses structures qui font que les urgences sont noyées dans le nombre.
    Du coup, je pense qu’il faut vraiment mettre les moyens pour la survie des petites structures. C’est dans la petite maternité du coin que j’ai eu ma première consultation PMA ( temps gagné : 3 mois par rapport au centre PMA de la maternité régionale) ; on peut prendre le temps de discuter ; la collaboration avec la maternité régionale permet de faire évoluer les pratiques de l’une et de l’autre car les praticiens vont et viennent entre les deux structures. Je n’y vois que du positif ! (et la boucle sera bouclé si je peux accoucher sans difficulté là bas puisque c’est là-bas que tout aura commencé)

    Cela dit, un « bon » accouchement, c’est un accouchement au plus près de ce que désirent les parents multiplié par la mesure du risque.Enfin bref, je sais ce que je veux mais je sais aussi que rien n’est jamais gravé dans le marbre.

    Même si mon rêve absolu, c’est en effet d’accoucher « façon à la maison ».

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  6. Mais c’est l’accouchement rêvé de Natachatte, ça !!!!! Moi j’ai lu ça en prenant mon petit déjeuner et j’avoue que je me suis demandée si je lisais pas un mauvais bouquin erotique des années 70… bref je me suis bien marrée, merci la chouette !

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  7. Pffff…. vraiment n’importe quoi… Enfin chacun son trip… moi j’ai jamais pensé à l’accouchement dit naturel. J’ai même béni la péridurale ! Après chacun fait ce qui veut mais ton bouquin c’est pas le gourou d’une secte qui l’a écrit. .. parce que c’est vraiment zarbi!

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