Abusé!

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J’ai vu un truc de fou quand je suis allée chez l’esthéticienne la dernière fois!

D’ailleurs, alors qu’elle m’avait laissée pour me déshabiller, j’ai pris plusieurs photos en me disant que ça allait vous plaire… Mais bon, évidemment wordpress déconne AUSSI pour ça.

Je m’apprêtais à écrire que j’allais finir par buter le webmaster mais c’est pas trop le moment de dire des choses pareilles. Alors disons que je vais lui mettre une tape sur la main en le traitant de petit canaillou. (Je serais pas une bonne djihadiste de toutes façons, le coup des 40 puceaux ça me fais pas trop rêver.)

M’enfin c’est pas grave, comme d’hab je pioche dans gogole image.

 

Alors donc, en entrant dans la petite pièce l’autre fois, une grosse machine m’a sauté à la figure:

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Vous voyez où je veux en venir?

J’ai presque eu envie de vérifier s’il y avait des étriers au bout du pieu pour savoir si je m’étais plantée de rdv.

Ces roues, cet écran, ces longs fils, ces sondes bizarres au bout… C’est sûr, y’a un truc.

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Regardez comme elle a l’air contente celle là! Ben tu m’étonnes, elle a échappé à la bonne petite sonde coiffée d’une capote! C’est une pmette pleine de ressources sans aucun doute, elle vient d’inventer la combinaison parfaite pour ne par se faire enfiler. Sûr que son vagin à elle doit rester bien ferme. Par contre, ça doit pas être simple pour faire pipi et se mettre de la progesterone mais on peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.

En faisant des recherches, je me suis aussi rendue compte que visiblement certains spécialistes étaient pas super formés:

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Dans deux secondes, le gars va se tromper d’orifice (ouille) (enfin je sais pas mais j’imagine).

 

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Attention, cette étape doit être effectuée AVANT celle du dessus.

 

Bref, voilà quoi. Quand l’esthéticienne a eu fini les aisselles et a voulu passer au maillot, j’étais partagée entre l’envie de serrer les jambes et celle de sortir le calepin pour noter le nombre et la taille de mes ovocytes.

 

(En fait, ce truc monstrueux sert parait il à bouffer la cellulite)

Une petite année

L’autre jour, alors que je rentrais du taf, j’ai réalisé que ça faisait bientôt un an que je m’étais faite ponctionner pour la dernière fois (genre je l’ai fait 50 fois, mais non, juste deux). Le souvenir de la veille de ponction m’est revenu dans la gorge avec un goût de bile, petit reliquat de la tristesse et du désespoir qui m’avaient fait pleurer une partie de la journée (dont 2 heures au téléphone).

Et ce jour là, coïncidence? (je ne pense pas), un courrier m’attendait dans la boite aux lettres.

Un courrier qui commence par

« Lors de la fécondation in vitro du 25/11/2014

Nous avons pu congeler 4 embryon(s)

A ce jour il reste 4 embryon(s) »

Et voilà, on y est, un an déjà…

Donc on nous demande ce qu’on souhaite faire de nos magnums, avec des petites cases à cocher et tout.

  1. Confirmer le maintien de conservation d’embryons
  2. Révoquer cette conservation

Comme on a toujours l’intention de révoquer, les choix sont de

  1. Destruction -> nan mais ça va pas la tête??
  2. Don recherche -> option déjà plus convenable mais faut avouer que psychologiquement, c’est pas entendable pour moi. C’est très personnel et peut être complètement ridicule, mais ça a pour moi un petit côté dissection qui me fait frémir.
  3. Don pour accueil -> ils précisent que nous serons alors contactés pas le « centre AMP gérant régionalement l’accueil d’embryons ».

Reste à m’assurer que ça ne se passera pas comme à La Réunion avec une cryogénie de 2 siècles vu que les embryons donnés là bas ne sont pas redistribués (vraiment bien organisé leur truc).

J’avoue que le courrier traîne depuis 3 semaines sur le bureau sans que je me décide à faire signer Pouêt (je suis en train de le perdre d’ailleurs, je serais pas étonnée qu’il se mettre à construire une cabane à chat dans le bout de jardin qu’il nous reste).

 

Et pour coller à l’actualité et se moquer un peu des décérébrés qui sévissent (faut quand même vraiment pas être malin pour penser qu’une poignée de vierges le resteront une fois qu’on leur a grimpé dessus), une petite chanson et son fabuleux clip.

(Humour décalé inside)

… C’est vraiment bien wordpress en ce moment, je ne peux même plus insérer de lien youtube. Alors il est ICI.

 

 

 

Oh purée!

Oh purée ça y est, il semblerait que je puisse écrire sur wordpress! Peut être parce que je suis allée pleurnicher sur le compte twitter en lien?

J’en profite, hein, pour vous dire que je voulais vous raconter plein de trucs essentiels sympas depuis le départ de ma frangine et de son chien le plus con de l’univers. Sauf que j’ai dû assurer une semaine de 58 (cinquante huit!!) heures et qu’après un court repos je me suis retrouvée à remplacer Collègue Chérie qui est en arrêt (ça m’énerve ces gens qui se mettent en arrêt).

Et quand, enfin, je peux me poser trois minutes, c’est wordpress qui refuse que je lise plus que les résumés des articles du lecteur et qui refuse aussi que j’écrive quoi que ce soit…

Bon, là je ne peux toujours pas transférer de photos donc je vais vous faire un post tout nu. Dommage parce que j’ai plein d’images dans mon portable pour illustrer des articles extraordinaires.

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Donc ça sera un article « Je me moque doucement de Pouêt ».

Vous vous souvenez de Pouêt qui ne voulais pas voir une seule bestiole à 4 pattes passer le seuil de notre propriété? Je veux dire, à part ses spermatos?

Ben là ça devient dramatique.

Profitant de mon we de travail, il a fait un trou dans la porte du garage pour que les petits trucs aient un accès. Et comme le garage et la maison ne sont pas reliés, il a fabriqué avec un vieux duvet… un « petit lit » (copié collé de son texto) avec un « petit toit » et deux niveaux pour que ça soit plus « rigolo ».

(Ce qu’il n’a pas trouvé « rigolo » par contre, c’est quand en me couchant tard l’autre soir je n’ai pas eu le courage de foutre dehors les trois chatons. Il a retrouvé le canapé plein de pisse, la cuisine pleine de crottes et la porte ouverte (?????!). Mais ne vous inquiétez pas, tout ça n’était pas la faute de ces petites choses mais la mienne, vu que j’ai laissé la porte grande ouverte et que des bêtes venues de l’enfer sont entrées se soulager chez nous. Oui, c’est sa version des faits.)

Alors voilà, pour la faire courte mon homme des cavernes est devenu un espèce de marshmallow que je surprend toutes les trois minutes avec un chaton sous la veste. Tout à fait véridique: tout à l’heure, pour jouer avec une des trois, il a téléchargé une appli sur sa tablette. Oui, une appli de jeux pour chat, avec des libellules et des oiseaux.

Je pense que ça se passe de commentaire.

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Si la déesse de wordpress le veut bien, demain je vous parlerai de mon estheticienne. PMA inside.

Retour sur la blogo

Coucou les gens!

Vilaine, vilaine, j’ai déserté la blogo ces trois dernières semaines. Pas que ma vie soit devenue trépidante et que je n’ai plus eu le temps de lire ou d’écrire, mais quelque chose dans mon cerveau a dû buguer et j’avais toujours plus urgent/chiant/nécessaire/inutile à faire.

Mea culpa.

Surtout que j’ai cru comprendre qu’il s’en était passé de belles. Genre des wagons entiers qui se remplissaient. Je ne voudrais pas me donner trop d’importance, mais il semble que le taux de grossesses soit inversement proportionnel à ma présence… CQFD.

Bon, alors comment dire… de PMA il n’y aura encore pas, hein. A se demander ce que je fous encore ici. Mais bon, si vous avez quelques minutes à perdre, voici le récit de ces dernières semaines (et après j’essaie de rattraper mon retard en lisant vos dernières aventures):

  1. J’ai repris le travail pour de bon. J’aurais JA-MAIS pensé être aussi heureuse de me lever avant l’aube pour me faire insulter. Smile toute la journée, chansonnette poussée dans les couloirs. Bordel, c’est bon de ne plus être un parasite moisis.
  2. J’attends toujours de savoir combien mon chauffard de bus va manger. Aux dernières nouvelles il a bien été entendu (j’ai donc cru comprendre que c’était un homme… ça m’étonne pas tiens.), et mon dossier n’attend que la saint Glin-glin pour être présenté à un magistrat. Oui, ça va, je sais que ma glissage sur l’herbe n’est pas forcement la priorité de l’année, mais je trouve que 6 mois c’est bien pour savoir si on classe mon affaire. En plus je me suis tellement emmerdée que je serais ravie de compliquer encore un peu les choses avec l’assurance.
  3. Et en parlant d’assurance et de commissariat, savez vous t’y pas ce qui m’est arrivé l’autre soir en récupérant mon scooter après une journée de travail (de dimanche) de 12h? Ben dis donc, trop drôle, mon scoot de merde il avait plus de phare arrière et juste un rétro que je devais tenir en conduisant pour pas qu’il s’affaisse. Et comprenons nous bien, quand on conduit, voir en gros plan l’asphalte n’est pas d’une grande sécurité. Heureusement, sur la route du retour il y a un commissariat, alors après 400 m à 15 à l’heure sur le passage vélo, je me suis arrêtée sur le parking pour chialer ma race porter plainte. Bon, il était fermé, quoi. Je n’ai pas tenté de conduire jusqu’à chez moi rapport au fait que je sentais pas trop la route où je m’étais faite balancer, surtout sans rétros et sans phare arrière, en pleine nuit.
  4. J’ai repeint la balustrade de l’escalier (pour que ça aille avec les chiottes) (je sais, vous n’en pouvez plus tellement vous voulez connaître la couleur) (tenez vous bordel).
  5. Les trois chatonnes se font discrètes. Enfin, si « discrètes » sous entend « je rentre en courant dès que la porte est ouverte de 3 mm, et je gueule en miaulant dès que les caresses ne sont pas assez appuyées ». Pour la faire courte, y’a des gamelles partout et notre salon est jonché de boulettes de papier. Regarder un film avec les jambes grandes écartées est peu confortable, même si ça me rappelle le doux souvenir de la PMA.
  6. En parlant de film, rien de nouveau sous le soleil, le karma est une bitch vu que tous les programmes proposent des histoires de femmes enceintes, jouées par des femmes enceintes, pour des femmes enceintes.
  7. D’ailleurs, ce we nous recevions un ami pas vu depuis un an, qui (horreur) venait d’être père. Le genre « on se connait et 6 mois après on vit ensemble et 18 mois plus tard le bébé naît ». Et ce connard de Pouêt qui ose demander comment se passent les premières semaines… J’ai dit « connard »? Pardon, je voulais dire « gros connard ».
  8. Anecdote d’une collègue super fertile qui, après deux enfants (elle est très jeune) est tombée enceinte avec un stérilet. Genre une jolie grossesse extra utérine. Et elle ose demander aux urgences du CHU quelle contraception choisir pour ne plus se retrouver à pisser le sang dans un couloir d’hôpital. Ben l’interne lui a répondu « ne vous plaignez pas, pensez à celles qui ne peuvent pas avoir d’enfants »… M’est avis que c’est pas la meilleure façon de faire passer le message PMA, hein.
  9. Dans un prochain article très PMA (putain, je parle vachement PMA en fait), je vous ferai un debrief de mon vernis semi-permanent qu’on pose trop facilement à la maison et qu’on retire aussi facilement devant un épisode de walking dead (et sans arracher les ongles avec). Ne soyez pas trop impatientes, Mum Fatale m’a commandé un article.
  10. Hier midi j’ai épluché des châtaignes et depuis mon index est tellement engourdis que je ne sens plus rien. Ça m’était déjà arrivé il y a quelques semaines et une séance de karcher (avec mon majeur cette fois ci). C’est hautement désagréable et j’ai gogolisé « syndrôme du canal carpien ». Ne gogolisez jamais « syndrôme du canal carpien »… Je sais pas combien de temps attendre avant d’aller voir mon doc, vu que depuis qu’il me connait (2 ans), j’ai dû le voir une douzaine de fois… Entre la PMA, mes accidents de travail cumulés et la grippe, j’ai pris une carte de fidélité.
  11. Faut aussi que je vous raconte le mariage de bridezilla.
  12. Pour ce n°12, je dois vous avouer que je discute régulièrement avec notre adorable Carotte (coeur coeur), et que devant son moral très bof-bof, je lui ai promis un article pour lui redonner, l’espace de deux minutes, son très beau sourire. Alors ne la jugez pas, hein, mais elle a été très emballée par le thème « odeur entre les testicules après une journée de travail ».

Désolée d’avance, je risque d’être un peu discrète ces prochains jours vu que j’accueille chez moi ma sœur et sa clique (son clebs et sa terreur gamine).

Famille nombreuse

Il y a deux mois environ, alors que nous prenions l’apéro sur la terrasse avec des amis, ma fille s’est mise à piailler comme une brebis qu’on égorge.

Une poignée de tous petits chatons venaient de passer notre grillage et se baladait prudemment dans notre jardin. Le temps de tenter de les approcher, ils avaient déjà disparus dans le terrain d’à côté.

Il y a un mois, alors que nous prenions l’apéro (on dirait qu’on ne fait que ça) avec belle-maman, la poignée de chatons un peu plus grands a refait surface. 3, dont deux absolument identiques (ce qui nous avait donné l’impression qu’ils étaient bien plus nombreux). Ils étaient seuls et affamés, le paquet de jambon entier y est passé. Ils étaient quand même un peu craintifs mais avec des trésors de patience ils se sont laissé caresser. A la fin du we, ils avaient leur couverture, leurs gamelles et leur paquet de croquettes de 5 kilos.

Le lundi matin à notre réveil, plus personne sous la voiture que mon père nous laisse en « garde ». Ma fille s’inquiètait +++ et je faisais semblant de ne pas l’être. Ils avaient pris l’habitude de dormir dans un recoin de moteur (donc en hauteur, je ne sais pas si vous visualisez) d’une des voitures et Pouêt étaient parti travailler tôt le matin. J’imaginais avec angoisse la portée qui n’avait pas le temps de fuir avent que Pouêt parte et qui se fasait écrabouiller sur la route. Ça me changeait de mon inquiétude de savoir à qui j’allais pouvoir les refiler.

Après moultes recherches nous découvrons que les petits ont en fait été recueillis il y a 3 mois par un vieux monsieur qui fait son potager sur le terrain vide d’à côté. Ils ont probablement été balancés par des gens qui voulaient se débarrasser de cette portée, et sont depuis nourris par le type.

Moi, j’ai tiré un trait sur les animaux domestiques depuis un petit moment, partant du principe que c’était trop éprouvant (inquiétude constante, soins, garde…) et Pouêt refusait de d’approcher les petits, en mode sans coeur.

J’étais quand même très embêtée parce que les trois chatons étaient en fait trois chatonnes et qu’on ne pouvait pas décemment les laisser traîner dans la nature sans les faire stériliser et les traiter contre les parasites etc. Bref, je me voyais déjà faire des dépenses hallucinantes pour des animaux qui passaient de temps en temps.

Sauf que. Sauf que peu avant nos vacances, les demoiselles ont pointé leurs nez à la porte fenêtre pendant qu’on regardait un film sur le canap. Et contre toute attente, Pouêt les a invitées à entrer (alors que pour lui c’était hors de question qu’elles mettent un jour la patte à l’intérieur de la maison).

Bref, vous voyez le truc, notre maison est devenue leur salle de jeu et Pouêt leur fait des petites maisons dans la couverture du canap. Quand elles passent à côté de lui, il agite ses orteils et tente de leur voler un bisou dès qu’elles se frottent un peu. Navrant.

Bordel, il les a même laissé se servir dans son assiette!

De pas d’animaux du tout, on se retrouve avec 3 chatons qui pensent qu’on est leurs esclaves du soir (en journée y’a personne). Pouêt ne l’avouerait pas même sous la torture mais il est aux anges et me nargue quand les petites vont plus sur lui que sur moi.

Qui c’est qui veut des chats (je commence à être jalouse, j’ai peur que mon amoureux décide d’en épouser une)??!

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(Y’en a deux gris-bleu et une tigrée)

Vacances

Ayé je suis reviendue. Je profite de l’absence de Pouêt (cet imbécile est reparti travailler aujourd’hui) pour reprendre en main l’ordi. J’ai survolé les 300 articles wordpress parus depuis mon départ. J’ai lu vos com sur mon dernier article et je vois que ce sont toujours les mêmes qui m’envoient chier dès que je demande un petit service. Pfffff.

J’ai envie de vous faire un petit résumé de ces vacances. Je vous rassure, je vais pas être chiante comme tata Pénélope quand elle vous montre 42 photos de la splendide magnifique fleur qui pousse pourtant dans tous les jardins. De toutes façons je vais pas vous montrer mes photos vu que je viens de me rappeler que j’ai plus le câble de mon appareil photo. Merci gogole image.

Alors donc nous sommes partis en Crête. C’est l’île la plus au sud de l’Europe donc on était à peu près sûrs de ne pas avoir besoin de doudoune même à la mi-septembre. Et donc je confirme, hein. Chauuuuuud.

Pour se rafraîchir, ils servent des Leffe bières sponsorisées par Qui-Vous-Savez:

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On a posé nos valises dans un petit hôtel de la côte sud. J’ai pris soin de ne pas ouvrir la mienne dans le hall et je n’ai donc aucune anecdote vibromasseur à vous raconter (espérons que la femme de ménage n’ait pas ouvert le tiroir de la table de nuit).

On était dans un petit village encaissé dans des gorges, les pieds dans l’eau et franchement la vue est très chouette:

C’est un lieu qui était vampirisé par les hippies dans les années 70, et ils ont tenté d’en garder un peu le charme (c’est à dire qu’ils ont bien noté le capital touristique du truc):

En vrai y’a encore des gens qui vivent dans les grottes. Ne me demandez pas où ils vont faire caca.

Sinon, à condition de crapahuter suffisamment tôt le matin pour ne pas mourir sous le cagnard, on peut grimper et redescendre pour atteindre une plage de sable orangé très sympa et en partie nudiste:

Huhuhu.

Je vais vous répondre avant que vous posiez la question: oui.

Oui, et franchement c’est génial de se baigner à poil. Passées les premières minutes un peu gênantes où les autres tous-nus ne nous regardaient de toutes façons pas du tout, on a kiffé grave. Même lire un bouquin en se faisant sécher sur la serviette c’était kiffant. D’ailleurs, y’a pas mal de gens de l’hôtel qui nous ont dit avoir expérimenté la chose aussi.

Y’a une petite buvette où on a bu (habillés) le meilleur mojito que j’ai jamais goûté. Le type a bien voulu nous montrer comment il le faisait mais on a pas osé en préparer depuis qu’on est rentrés de peur d’être saouls du matin au soir.

Sinon les crétois sont tellement sympas et accueillants que c’est à ce demander ce qu’ils fument. Ils arrivent, sans avoir l’air hypocrites, à te donner la sensation d’être le touriste qu’ils attendaient depuis plusieurs millénaires. Pouêt trouve que même les moustiques sont sympas. Ambiance familiale et friendly absolument partout (sauf à l’aéroport mais sinon ce ne serait pas un aéroport)!

La conduite est absolument parfaite dès lors qu’on a pas de problèmes de cœur ou de tension. Si tu penses t’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence faut prévoir une bonne assurance vie, vu qu’en fait c’est fait pour se rabattre quand les gens veulent te doubler.

Si tu veux boire un café, faut pas se gourer dans les appellations. D’ailleurs le fameux café turc (que je croyais être un truc immonde et épais comme du sirop mais en fait c’est très bon et pas fort) doit être demandé sous le terme « café grec ». Ils sont susceptibles ces crétois.

L’équivalent de « good morning » se dit « Kaliméra ». C’est très pratique puisqu’il suffit de penser à Caliméro. Ça se complique après 12h par contre… Le « merci » correspond à un truc du genre « que Dieu te garde pour toujours et à jamais », donc laissez moi vous dire qu’on a pas eu le temps d’intégrer le bordel en quelques jours.

Par chance, la plupart des cretois parlent au moins un peu anglais. C’est amusant d’ailleurs parce que j’ai pu mesurer le niveau d’anglais de Pouêt. Moi qui ne suis absolument pas bilingue et qui cherche mes mots, je pensais être une brêle. Ben si moi je suis une brêle en anglais, Pouêt est mon hémorroïde.

L’avantage c’est qu’il s’est tellement senti con à me faire tout traduire qu’il a décidé de suivre un stage d’anglais dans sa boite. C’est complètement ouf.

Bref, la Crête est une très belle découverte et nous avons déjà décidé d’y retourner plus longtemps l’année prochaine. En plus y’a des chambres ou des studios à louer absolument partout, on va se faire un bon road trip. Avec des plages naturistes à chaque étape (demande express de Pouêt, je le soupçonne d’aimer me mater quand je sors de l’eau).

J’ai failli oublier: les vacances en septembre c’est le pied intégral, y’a pas de gamins et on a même pas vu de femmes enceintes! Un paradis je vous dis.